Le dispositif Relai favorise le retour à domicile après une hospitalisation. En place depuis cet été à Anjou Accompagnement, voici l’occasion de faire un bilan de ses premiers mois.
Une inauguration sous le signe de l’innovation
C’est en présence de ses nombreux partenaires qu’Anjou Accompagnement a inauguré le dispositif Relai le 12 juillet dernier. Une mobilisation qui prouve l’importance et la nécessité d’innover en santé.
Marie-Reine TILLON, présidente de l’UNA (Union Nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux Domiciles), a montré par son discours que les structures de soins à domicile peuvent être à la pointe de cette innovation :
« Innover en santé, c’est se saisir d’un dispositif, imaginer une solution, concevoir de nouvelles pratiques, bousculer les habitudes, essuyer les plâtres. C’est travailler dur, en collaboration avec chaque partenaire, dans un seul intérêt : celui des personnes fragilisées. »
Un partenariat efficace
Aujourd’hui, les assistantes sociales du CHU sont les interlocutrices privilégiées de l’équipe Relai avec qui elles travaillent main dans la main. Après discussion avec Laurence Duperray (infirmière coordinatrice) et accord des personnes fragilisées nécessitant un accompagnement en sortie d’hospitalisation, les assistantes sociales font appel à l’équipe Relai qui organise le retour à domicile dans les meilleures conditions possibles.
Depuis le début du mois de juin, ce partenariat a permis l’accompagnement à domicile de 53 personnes en retour d’hospitalisation.
Des prestations variées
Sur l’ensemble des prestations réalisées à domicile, Relai a systématiquement été sollicité pour un accompagnement en aide et en soins. S’ajoutent à cela des soins techniques infirmiers, du soutien aux aidants, de la prévention des risques liés à la perte d’autonomie, du soutien administratif…
Une équipe pluridisciplinaire
Au regard des besoins en suite d’hospitalisation, l’équipe Relai s’est agrandie et est maintenant au complet. Elle compte, en plus des infirmières, aides-soignantes et auxiliaires de vie, une conseillère en Économie Sociale et Familiale, une ergothérapeute et une psychologue.
Vers une évolution des prises en charge
Si l’expérimentation a débuté dans les services de gériatrie et de médecine interne, elle va maintenant s’ouvrir à un nouveau service : la rhumatologie. Cela permettra peut-être d’accompagner des patients plus jeunes et de faciliter une reprise d’autonomie.